11 Novembre 2020 Frédéric Fabre, fait le lien entre les victimes des conflits passés et celles des combats d’aujourd’hui.
Frédéric Fabre, à l’occasion de la traditionnelle commémoration du 11 novembre. Une cérémonie organisée devant le monument aux morts, en comité plus restreint que de coutume, en cette période de crise sanitaire, mais dont la solennité restait intacte.
Le 11 novembre, c’est aussi l’occasion, depuis quelques années, de commémorer tous les militaires morts pour la France devait déclarer l’élu dans son mot d’accueil.
vingt-deux morts depuis un an.
Voilà pourquoi l’Appel des morts a concerné non seulement les Doulaincourtois et Saucourtois tombés entre 1914 et 1918 (ils sont près d’une cinquantaine), ainsi que ceux de la Seconde Guerre mondiale (six) ou de l’Extrême-Orient (trois), mais également
les 22 militaires français tombés depuis le 11 novembre 2019, essentiellement en Afrique.
Il y a un lien entre le passé et ceux qui sont morts depuis un an a insisté l’ancien officier d’active, montrant les visages de ces soldats d’aujourd’hui réunis sur un panneau. Et qui envisage, lors d’une prochaine cérémonie, de rendre hommage aux enfants du village morts durant les guerres de la Révolution et du Premier Empire.
Morts pour la France le 17 novembre 1870
T sidore Bernard et Etienne Daujard sont morts le 17 novembre 1870 dans un bois situé entre Marault et Brethenay.
A moins d’une trentaine de kilomètres de Doulaincourt-Saucourt, la commune d’où ils sont originaires. Avec Henri-Emile Simon et Théodose Vautrin, Bernard et Daujard sont deux des quatre Doulaincourtois morts dans un conflit déclenché il y a 150 ans, et dont les noms sont désormais gravés sur une plaque. Les parcours de ces quatre victimes d’un conflit passé ont été retracés hier matin par le maire, Frédéric Fabre